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Depuis la mise en place de la loi mobilité en 2019, les autorités font la chasse aux véhicules trop bruyants, avec comme principale cible les deux-roues. Une traque qui pourrait s’intensifier dans les mois à venir, notamment depuis la récente installation des premiers radars anti-bruit dans la Vallée de Chevreuse, un lieu connu pour être apprécié des motards.

Il s’agit pour l’instant d’une phase test de 6 mois, durant laquelle auront lieu les premières verbalisations. Grâce à sa caméra offrant une vision à 360°, le radar prend une photo de l’immatriculation de chaque véhicule dépassant le niveau sonore autorisé. Plusieurs villes telles que Paris, Nice ou Toulouse, réfléchissent également à équiper ses rues de ces dispositifs baptisés « radars méduses ».

Trois entreprises sont actuellement en concurrence pour finaliser l’homologation de leur propre dispositif. L’une d’elles sera sélectionnée d’ici la fin de la période d’expérimentation et gagnera le droit de verbaliser les usagers en infraction. Les premières verbalisations débuteront donc dès 2022 et bien que le montant de l’amende n’ait pas encore été officialisé, il devrait avoisiner les 135€.

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